Cela confère un rôle crucial aux médias dans la construction de la violence protestataire comme objet social, tout comme dans la construction de l’identité discursive (c’est-à-dire l’identité que l’on «colle» au groupe dont il est question mais qui ne correspond pas forcément à la réalité) de celles et ceux qui l’utilisent. D’où l’intérêt d’interroger la place de cette violence dans les discours médiatiques.
Le discours journalistique (ou médiatique) possède des particularités qu’il convient ici de rappeler. Il ne s’agit d’aucun élément d’être exhaustif mais plutôt de pointer les caractéristiques qui interagissent avec notre sujet.
L’influence des médias sur la construction de l’information est souvent masquée par le mythe du journaliste observateur de simples faits, en toute objectivité. Murray Edelman (1991, Pièces et règles du jeu politique, Seuil) démontre que «objet social observateur» et «objet social observé» se construisent mutuellement via les sens donnés par l’observateur d’une partie (dans notre cas, les médias qui influencent leur audience), d’autre part par le fait que «les rôles et les autoreprésentations des observateurs sont également des constructions traitées au moins en partie par l’interprétation de leurs observations».
Pour le dire autrement, les journalistes qui couvrent une manifestation générée un discours déterminé moins par ce qui se passe sous leurs yeux que par les stéréotypes et / ou les pré-notions qu’ils ont du groupe manifestant et qui conditionnent leur perception des faits. De même, le groupe manifeste agit en fonction de ce qui est retenu par la presse, il se construit en fonction des attentes des journalistes et de ce qui sera – ou non – retenu d’une action. En résumé, les journalistes analysent une action protestataire qui est elle-même pensée pour correspondre aux attentes des journalistes. Ainsi, les actions dites «spectaculaires», que l’on peut aussi qualifier de télégéniques, seront privilégiées puisqu’elles sont pour celles-ci que les médias ont une certaine appétence. C’est la garantie pour le groupe manifeste d’une bonne visibilité médiatique et donc d’une possible écho politique.
Ce processus circulaire renforce les attentes et les préjugés et participe à la mise en avant de la violence dans le cadre des manifestations de rue. Il intervient aussi, dans une moindre mesure peut-être, dans la création d’une coénonciation.
Des lecteurs stéréotypés
Contrairement à un schéma de communication classique, le discours médiatique de la presse écrite implique la création d’une coénonciation. En effet, les récepteurs / réceptrices, comme le cadre spatio-temporel de la réception, ne peuvent pas être déterminés par l’émetteur / émettrice qui s’appuie alors sur un lecteur ou une lectrice stéréotypé.e, déterminé.e notamment en fonction des caractéristiques du médium (ligne éditoriale, genre, longueur moyenne des articles, etc.).
C’est un point primordial puisque chaque média doit cibler le «bon lecteur», sous peine de voir ses ventes baisser, étant donné la rude concurrence qui mathématiquement fragmente le lectorat; ainsi, la forme (dictum) ne pouvant que très peu changer, un journal doit se différencier sur le fond (modus). Mais comment cela se traduit-il dans le cadre de la presse écrite où l’agenda politique dicte le contenu? En changeant le point de vue, autrement dit l’angle d’attaque, mais surtout en offrant des reportages inédits et en interprétant en fonction de son lectorat.
Dans le cadre d’une manifestation de rue, selon l’endroit et l’heure, chaque journaliste présent sur les lieux de l’événement peut témoigner d’un affrontement, d’une charge policière, d’un accident, etc. situation idéale pour se différencier de la concurrence explique la forte couverture des manifestations dans les titres de presse, qu’ils soient nationaux ou régionaux.
La manifestation de rue et la presse: des liens constitutifs
Comme le rappellent Olivier Fillieule et Danielle Tartakowsky, la «manifestation de rue» à objectif principal, surtout lorsque le groupe manifestant n’est pas institutionnalisé mais «challenger», de «forcer les arènes institutionnelles à s’ouvrir à la discussion».
Pour y arriver, le groupe manifeste doit obtenir la meilleure couverture médiatique possible puisque ce sont les médias qui peuvent lui ouvrir les portes des instances supérieures (politique, élites économiques, etc.)
Un autre récepteur du discours du groupe manifestant est le «public» qui, pour apporter son soutien, doit connaître les revendications, rôle qui incombe généralement à la presse (bien que celui-ci tend à évoluer depuis les nouvelles technologies).
Olivier Fillieule et Danielle Tartakowsky le rappellent: «ce sont 2 à 5% des manifestations recensées dans les dossiers policiers qui ont échoué dans la presse nationale».
Le groupe manifestant a besoin de la couverture médiatique pour obtenir une victoire politique. Les médias ont bel et bien le pouvoir d’influer sur l’agenda politique en couvrant ou non une manifestation. Nous pouvons faire ici un lien avec l’actualité récente, notamment par la différence dans le traitement médiatique du samedi 24 novembre 2018 entre les «gilets jaunes», qui étaient omniprésents sur toutes les chaînes d’informations et les manifestations du collectif #noustoutes dont les médias ont plutôt parlé dimanche, c’est-à-dire un jour «trop» tard, alors même que les chiffres de participation sont nettement supérieurs dans la manifestation féministe (voir cet article de 20 minutes).
La place centrale de la violence dans les discours
La violence occupe une place prépondérante dans les retranscriptions des manifestations faites par les journalistes, au détriment peut-être d’une retranscription stricte des faits. Internet et les nouvelles technologies de l’information dans leur ensemble ont donné la parole à celles et ceux qui dépendaient jusque-là des médias pour le pouvoir s’exprime, exercés contre le discours au discours journalistique et donc, de facto, sans contre- pouvoir.
Tributaires de la volonté des journalistes et de toute une chaîne de décision qui va les politiques, les groupes manifestants ont aujourd’hui un moyen de toucher bien plus de gens par leurs propres moyens. Fait étonnant, le discours présent sur les médias libres (ou média alternatif) fait la part belle aux actes violents (photos de tags, de vitrines brisées, de jets de pierre, d’affrontements direct avec la police, à l’instar des médias Finalement, seule l’interprétation des actes, c’est-à-dire le sens donné à cette violence, varie.
Les médias surreprésentent-ils la violence protestataire? On pourrait s’interroger sur les raisons qui poussent les journalistes et éditorialistes à donner une telle place à la violence lorsque le sujet porte sur une manifestation majoritairement non violente. Yves Michaud nous apporte quelques éléments de réponse dans son livre La violence (2004, Que Sais-je?):
«La violence, qui vient interrompue le cours normal des choses, est un objet idéal pour les médias qui consomment essentiellement des faits divers et du sensationnel. … Présentée sous le signe de la transparence, la violence est montrée dans les pays démocratiques sous la forme de clichés et de stéréotypes où les formes de la fiction contaminant et, de plus en plus, modèlent celles de la réalité ».
La violence, tout du moins en sa présence, assurer les médias de toucher un large public, l’intérêt qui serait directement lié aux revenus générés par les publicités. Ainsi, à propos des affrontements entre gilets jaunes et policiers qui ont éclaté samedi 24 novembre sur les Champs-Élysées, le HuffPost écrit:
«Durant la journée, le journal italien La Repubblica propose même de regarder en direct BFMTV sur son site».
On peut facilement imaginer l’apport de ces images pour la chaîne d’information en continu. Il suffit d’ailleurs de regarder le nombre de vues sur leur chaîne YouTube: là où les vidéos importantes sur le mouvement s’affichent entre 2 000 et 6 000 vues, celles importantes sur samedi vont de 10 000 vues à un record de 50 000 vues ( cette vidéo s’intitule «Paris: des manifestants arrachent du mobilier urbain»). On peut donc voir que la violence, au cœur d’un processus d’attraction-répulsion dans les sociétés occidentales modernes, provoque une rupture et un fort intérêt. Parler de violence, c’est s’assurer pour les annonceurs de toucher un large public et donc de faire de bonnes ventes, ce qui se traduit par des revenus publicitaires à la hausse. Mais c’est aussi une prudence morale répondant à un idéal démocratique (la liberté de la presse), alors même que les titres de presse sont détenus par les actionnaires et dirigés par des grands patrons du CAC40
Une surexposition problématique
Le traitement de la violence protestataire est plus un enjeu politique et social qu’un enjeu de sécurité intérieure. La différence de contenu entre les articles de presse classique et ceux des médias libres tendent à démontrer la présence d’un discours hégémonique qui réduit un événement politique à ce qu’il a de moins acceptable: les actes de violence. La condamnation de la violence rencontrée tout le monde d’accord, de l’extrême gauche institutionnelle à l’extrême droite. C’est pourquoi il est l’est plus important d’interroger les mécanismes qui mettent au premier plan. D’autant que sa présence en discours à tendance à effacer le reste, ce qui en fait un outil politique puissant pour attirer – ou détourner – l’attention. À ce titre, cet extrait du JT de France 2 du 21 juillet 2001, élargi consacré au G20 de Gênes, est assez révélateur de cet effacement puisque comme disent les deux journalistes:
«La manifestation anti-mondialiste est assurément un succès… mais le message est très largement brouillé par ces violences.»
ou encore
«Nous ne retiendrons de ce sommet tout comme du précédent sans doute que ces affrontements et leurs victimes. »
ou bien
«Finalement, le fracas des grenades lacrymogènes à couvert les slogans pour un monde meilleur, plus humain, plus écologique».
On peut remarquer aussi cet effacement avec la manifestation des gilets jaunes du samedi 24 novembre, que les médias n’ont pas été traités à l’angle de la violence. Cela a donc provoqué une surexposition de cet événement, dans le monde entier, au détriment des autres autres qui n’ont pas connu de violence. Cet attrait pour la violence se voit aussi dans les bandeaux qui illustrent les images à la télévision, comme sur BFMTV qui titrait, dans l’ordre chronologique: «Gilets jaunes, une journée décisive», puis «Tensions autour des Champs-Élysées» qui est devenu «Tensions sur les Champs-Élysées», ensuite «Violences sur les Champs-Élysées», et enfin «Les Champs sous très haute tension». Ajoutons à cela la répétition d’une quinzaine de plans d’affichage des affrontements, du mobilier urbain cassé et surtout des feux de débris, diffusés en boucle.
La violence à toujours tendance à éclipser les autres aspects d’un événement protestataire. Lorsqu’une journée de manifestation nationale est résumée par une seule scène de violence, on peut en interroger les raisons. Faire basculer l’opinion publique qui soutient globalement ce mouvement? Tenter de faire disparaître les discours sous le fracas des affrontements? Utiliser la violence, négativement connotée, pour enlever toute crédibilité à un mouvement dans son ensemble? C’est en tout cas l’avis des opposants.es au projet de loi Travail qui ont dénoncé un «coup de com ‘du gouvernement», une «instrumentalisation» lorsque Manuel Valls s’est rendu «au chevet des vitres brisées» de l’hôpital Necker après la manifestation du 14 juin 2016. Certains médias parlent même «d’opération politique» puisque Manuel Valls et Marisol Touraine étaient accompagnés. d’un groupe conséquent de journalistes.
La façon dont un événement, ici les manifestations de rue, est raconté, retranscrit, filmé et résumé conditionne aussi les possibles utilisations de ces images fortes à des fins politiques et donc la construction de l’opinion publique. Le fait de transmettre, et répéter, une information erronée peut pousser ceux qui ont été à faire une généralité et cela influe directement sur leur analyse, notamment lors d’événements tragiques comme à Gênes ou à Sivens, où la victime est présentée parfois comme fautif.

Charlie Brown est définitivement une personnalité de la bande dessinée américaine, l’un des principaux numéros de Peanuts, la bande d’animation américaine très populaire et hautement recommandée de Charles Schulz. Le malheureux Charlie Brownish (qui était généralement connu sous le nom des deux marques – bien que Peppermint Patty soit invariablement connu sous le nom de Chuck et de Marcie à lunettes connue sous le nom de Charles) était un enfant de l’école primaire indécis, sympathique et facilement honteux. (Schulz le considérait comme son alter ego.) Il symbolisait un jeune homme ordinaire. Il a été fréquemment tourmenté par Lucy van Pelt, s’est toujours épousseté et a essayé à nouveau après des problèmes répétitifs, et n’a pas eu le courage de parler à la «petite femme rousse», à laquelle il se languissait. Tout en anticipant le plus sévère, il espérait trouver le meilleur, comme le confirme de son côté le manager d’une équipe de baseball toujours sous-performante. D’autres gags de course fournissaient les tentatives de Charlie Brown de faire voler un cerf-volant, qui étaient souvent agacés par un arbre consommant des cerfs-volants, et son manque de capacité à lancer un football qui était toujours tiré au dernier moment par Lucy. Malgré ces revers, il a remporté des victoires occasionnelles, comme lorsqu’il a triomphé d’un tyran de la communauté locale lors d’une partie de billes. Charlie Brown ainsi que le gang des Peanuts – qui, ainsi que les figures humaines, comprenaient le beagle de Charlie Brown, Snoopy, et un petit oiseau jaunâtre, Woodstock – ont été présentés dans de nombreuses émissions spéciales de télévision animées, à commencer par A Charlie Brownish Christmas (1965) ; dans une musique de phase de mouvement en direct couronnée de succès, extrêmement réussie et de longue durée, You are a great Guy, Charlie Brown (1967); et dans de nombreux films d’animation, avec Boy Named Charlie Brown (1969) et The Peanuts Movie (2015). Snoopy, personnage de bande dessinée, un beagle blanc vu avec une vie fantastique riche. Chien de compagnie de la famille du malheureux personnage de Peanuts Charlie Brown, Snoopy est devenu l’une des figures les plus légendaires et les plus chères de l’histoire de la bande dessinée. Même si Charlie Brownish était ostensiblement le personnage principal de la longue bande d’exploitation de Charles Schulz, généralement son chien a volé l’affichage. La bande a commencé en 1950, et, avant cela, dix ans étaient plus que, Snoopy avait commencé à marcher sur deux pieds et à communiquer avec les lecteurs via des « bulles de pensée » de dessins animés. Même si les autres personnages de la bande n’avaient pas été au courant des idées de Snoopy, ils lui parlaient souvent comme s’il était humain et ont même fait de lui un joueur vedette de leur équipe de baseball. Allongé sur le toit de sa niche, Snoopy a investi beaucoup de son temps à rêvasser. Dans l’un de ses vols aériens récurrents, il était le World Battle I Flying Ace, qui, exhibant des lunettes de pilote et une écharpe rouge en mouvement, avec sa niche transformée en avion de chasse mma, a mené de féroces batailles aériennes contre son ennemi juré, le Baron Rouge. Cette rivalité a fait l’objet d’une série de chansons de nouveauté populaires de l’équipe de rock américaine Royal Guardsmen au milieu des années 1960. Les autres alter ego de Snoopy ont fourni le saxophoniste de jazz Joe Cool ainsi qu’un soldat de la Légion étrangère française. Woodstock, un petit oiseau de compagnie jaune dont les variétés précises n’ont jamais été identifiées par Schulz, a été introduit à la fin des années 1960 et fut bientôt un acolyte de Snoopy, l’associa à ses nombreuses aventures. Snoopy a été visiblement présenté dans plusieurs émissions spéciales et films de dessins animés sur Peanuts, dont Snoopy Get Home (1972), ainsi que la musique de Broadway You are a Good Man, Charlie Brownish (1967) et le film de fonction The Peanuts Movie (2015). Dans les années 1960, le personnage de Snoopy est devenu la mascotte de votre National Aeronautics and Room Administration (NASA). Le personnage de Snoopy, un chien beagle aux rêves de gloire découragés, est souvent décrit comme plus intelligent que les enfants. Les autres personnages sont Sally, la petite sœur de Charlie Brown ; le « fussbudget » tyrannique et contraire, Lucy ; son jeune frère, Linus, qui traîne sa couette de sécurité partout où il ira ; et Schroeder, dont la fixation est de profiter de Beethoven sur un clavier jouet.

En 2006, je me souviens avoir vu un documentaire effrayant intitulé : « Qui a supprimé la voiture électrique ? » (disponible aujourd’hui sur Youtube). On y découvrait la création, les ventes, puis la destruction du nouveau véhicule innovant ne produisant absolument aucune émission, l’EV-1 d’Overall Motors, au milieu des années 1990. Deux décennies après l’écrasement délibéré de la dernière EV-1, je viens de découvrir les performances globales de la voiture la plus rapide d’aujourd’hui. Plus rapide qu’une Porsche, Lamborghini ou Ferrari, et c’est un véhicule électrique. Je fais bien sûr référence au phénomène d’Elon Musk, la Tesla S.

Je me suis récemment intéressé à ce type d’automobiles après avoir photographié la construction d’un « carport » à Bridgewater, dans le centre du Victoria. Il s’agit d’un carport doté de 24 kilowatts de panneaux solaires sur son toit, conçus spécifiquement pour recharger les véhicules électriques. Il fait partie d’un système en pleine expansion de bornes de recharge disséminées dans le pays, et pourra recharger jusqu’à six voitures en même temps, en tirant toute son électricité du soleil. L’avenir est là, et il s’accélère plus vite que quiconque ne l’avait prévu. Les zones métropolitaines d’Europe sont en train d’interdire les véhicules à essence et diesel, et Volvo éliminera progressivement les véhicules à essence à partir de 2019.

En mars 2008, notre rédacteur en chef, Alan Gray, a relaté ses rencontres avec une voiture électrique créée localement à Castlemaine : la Blade Runner. Elle s’est comportée brillamment pendant 5 ans, de 2008 à 2013, puis l’entreprise de contrôle aux États-Unis, Azure Dynamics, a volé en éclats et le constructeur automobile local n’a pas pu restaurer la voiture. Elle est désormais entre les mains d’un groupe d’experts en électronique qui la reconstruit.

Au cours des dix dernières années, voire plus, un certain nombre d’entreprises ont fait la promotion de véhicules électriques hybrides, notamment la Toyota Prius. J’ai parlé à de nombreux propriétaires de Prius, qui étaient tous extrêmement satisfaits de leur véhicule. L’un d’eux a parcouru plus de 350 000 km sans aucun problème, pas même une altération de la batterie. Pourtant, tous avaient un moteur à essence supplémentaire pour améliorer les performances sur les longues distances. Le tout premier véhicule électrique dans lequel j’ai roulé était une Holden Voltage, appartenant à des écologistes locaux, Ralf et Cathy Thesing. Leur Holden a fait plus de 60 000 km, parcourant principalement 93 km pour se rendre à leur bureau de Melbourne une ou deux fois par semaine. La voiture est équipée d’un petit moteur à essence qui se met en marche pour solliciter les batteries internes. La voiture utilise l’électricité pour entraîner les roues, même à 110 km/h sur l’autoroute.

Depuis leur maison du centre du Victoria, après une charge complète à partir de leurs panneaux solaires reliés au réseau, Ralf peut se rendre au bureau sans avoir besoin d’essence. Une charge de six heures à partir d’une source d’énergie conventionnelle permet de remplir les packs de batteries, borne de recharge pour voiture électrique mais il en va différemment pour la maison. Les batteries ne peuvent pas tout à fait supporter les 600 mètres de montée de la colline jusqu’à la maison, et le moteur du générateur se met en marche pendant un bref moment, ce qui est imperceptible, déclare Ralf. Il calcule qu’il a stocké 4 000 litres d’énergie pendant la durée de son expérience avec le véhicule. Ralf Thesing fait partie de la Table de l’environnement de Victoria et est un grand partisan des véhicules électriques. Il a récemment versé un acompte sur la Tesla 3, dont la livraison est prévue pour la mi-2019. Cathy apprécie tout simplement le silence de la voiture.

Et maintenant, parlons de M. Musk. Après avoir communiqué avec deux propriétaires de Tesla qui rechargent leur véhicule à Bridgewater, j’ai découvert un propriétaire local, Kris Rielly, et lui ai demandé comment il se comportait au quotidien avec sa Tesla S90D bleu clair. Là encore, la conscience environnementale était la principale raison pour laquelle elle avait choisi une voiture électrique, après avoir mis au rancart sa Nissan Patrol 4WD diesel vieille de 15 ans.

Une première visite sans incident à Canberra depuis Melbourne, avec un arrêt rapide à Wodonga et un arrêt à Gundagai, l’a convaincue qu’elle avait choisi la meilleure option à long terme. « Vous pouvez vous recharger gratuitement aux bornes Tesla jusqu’à Brisbane. C’est l’avenir, et je n’ai pas l’intention de faire partie des premiers à l’adopter », m’a-t-elle dit. Le logiciel de la voiture comprend un tableau et un guide d’aide pour tous les points de recharge, ce qui élimine l’anxiété des voyages sur de longues distances. Alors que nous roulions sur une route nationale paisible dans un silence presque total, la symphonie Pastorale de Beethoven était le compagnon parfait du merveilleux système audio de la voiture. Quel appareil incroyable. Aussi simple que cela. J’ai observé l’avenir, qui est ici même. Chaque garçon (et chaque femme) a besoin d’une grosse lose, ainsi que d’un véhicule électrique.

Structures occidentales, histoire de l’architecture occidentale des anciennes cultures méditerranéennes à nos jours. Le passé historique de l’architecture occidentale est marqué par une série de nouvelles réponses aux questions architecturales. Tout au long de la période depuis le début de la société via la tradition grecque antique, les méthodes de construction ont évolué depuis votre toit en appentis le plus primitif et votre simple ferme jusqu’aux poteaux droits, ou colonnes, supportant des poutres latérales ou des linteaux (voir poteaux et linteaux système). Les structures grecques anciennes ont également formalisé de nombreux éléments architecturaux et décoratifs en trois achats traditionnels – ionique, dorique et corinthien – qui, à un degré plus ou moins élevé, ont inspiré l’architecture de cette période. Les Romains ont exploité l’arc, la voûte et le dôme et ont fait un plus grand usage de la structure du mur porteur en maçonnerie. À la fin de la période médiévale, les systèmes d’arc brisé, de nervures et de piliers ont régulièrement fait surface. À cette époque, tous les problèmes de la construction en briques et en pierre de taille ont été résolus et, dans le passé des développements ornementaux, de petites innovations ont été réalisées jusqu’à la révolution commerciale. Ce n’est qu’au XIXe siècle, avec l’introduction de la construction en métal coulé et en acier, qu’une toute nouvelle ère de conception a vu le jour et que des structures meilleures, plus grandes et plus légères sont devenues possibles. Avec les développements des technologies du 20ème siècle, de nouvelles techniques architecturales telles que le porte-à-faux ont obtenu une utilisation plus étendue. Au tournant du 21e siècle, les ordinateurs avaient encore amélioré la capacité des architectes à conceptualiser et à créer de nouveaux types. Aux fins de cet article, « l’architecture occidentale » désigne les structures dans les pays européens ainsi que dans les régions qui partagent une tradition culturelle occidentale. Par exemple, cet article parle des coutumes de conception antérieures dans des endroits comme l’Égypte, la Syrie, l’Asie petite, l’Afrique du Nord et Jérusalem, qui, à partir de l’époque hellénistique et romaine et continuant avec la période de l’Empire byzantin, étaient étroitement liées à l’architecture. avancées dans les pays européens. A partir du XVe siècle retardé, les styles architecturaux occidentaux se répandent vers les Amériques. L’architecture du nord des États-Unis est également traitée dans ce billet ; pour la gestion de l’architecture des États-Unis latino-américains, voir l’architecture latino-américaine. (Les coutumes architecturales américaines locales n’avaient généralement pas été affectées par l’influence européenne. Avant l’avènement étrusque, 100% voyage Rome était un petit conglomérat de villages. C’était sous les nouveaux experts que, selon la coutume, le tout premier grand public fonctionnait comme les murs du Capitole La pente ainsi que la Cloaca Maxima ont été construits. Des preuves considérables de la période étrusque dans l’arrière-plan de Rome sont venues à l’éclairage dans la région du Capitole. Qu’il y avait eu de riches tombeaux à Rome seulement ne peut pas être mis en doute, ils étaient très probablement beaucoup comme ceux trouvé dans la ville latine de Praeneste. En même temps, au début du VIe siècle avant JC, les Étrusques avaient inclus Fiesole et Volterra dans leurs limites nord et en même temps ont commencé à pousser vers le sud en Campanie. Capoue était devenue le principal étrusque arrangement dans cette région et Nola un autre ; une nécropole a été découverte dans la région de Salerne et des éléments étrusques dans les niveaux inférieurs à Herculanum et Pompéi. La région côtière était néanmoins, néanmoins, aux mains des Grecs. L’architecture romaine était presque aussi compliquée que l’Empire romain seul ; il a été influencé par une variété d’aspects géographiques, météorologiques, gouvernementaux, économiques, interpersonnels et sociaux. L’aspect cohérent à travers toutes les distinctions, le peuple romain possédait l’expertise et ressentait la nécessité de s’organiser dans des conditions grandes et compliquées – politiquement, architecturalement ou autrement. La connaissance contemporaine de l’architecture romaine provient principalement de l’existant et continue d’être dispersée dans toute la partie de l’empire. Certains sont bien conservés, ainsi que d’autres ne sont connus que par morceaux et aussi par restauration théorique. Une source supplémentaire d’informations est un énorme magasin de documents, tels que des dédicaces ainsi que d’autres inscriptions sur les fonctions publiques. Un livre sur l’architecture de l’architecte Vitruve, qui a vécu à l’époque du Christ, est particulièrement important. Sa réserve De architectura (vers 27 av. phase des structures romaines, pendant la durée du royaume.

Dernièrement, j’ai participé à un séminaire à Barcelone dont le thème était le problème délicat du climat. Et les prédictions étaient encore plus catastrophistes que ce qu’on laisse généralement entendre. Il est en effet prévu que le plan international sera en effet mis à mal par la propagation des dépendances énergétiques, et le fait d’avoir à faire face à l’entrée de nouveaux acteurs ne l’aidera pas. D’ici quelques années, l’accès à des sources d’énergie nouvelles va prendre de plus en plus d’importance pour pas mal de pays. La population poursuivra son déplacement vers les agglomérations dans l’espoir d’une meilleure sécurité individuelle. Beaucoup — notamment en Asie) rejoindront les classes moyennes et désireront adopter le mode de vie occidental, qui présume une plus forte consommation par habitant de toutes ces ressources. À la différence des périodes précédentes de grande pénurie, la domination exercé à l’heure actuelle des entreprises d’État sur le marché de l’énergie affaiblit les chances de voir les forces du marché ont beaucoup de mal corriger à elles seules les déséquilibres de l’offre et la demande. La pression ne fera que se renforcer en ce qui concerne les matières premières. Elle sera qui plus est aiguisée par le bouleversement du climat dont les conséquences deviendront de plus en plus évidentes. L’imposition de restrictions aux hydrocarbures sans que des solutions alternatives d’ici là afin de pourrait étouffer le développement économique. Côté climat, la réduction des chutes saisonnières de neige léseront l’agriculture de nombreuses régions du monde. La double dynamique de l’énergie et du climat aggrave également pas mal d’autres problèmes que sont les maladies et les déprédations agricoles dues aux nuisibles. Le plus grand danger a de bonnes chances de voir le jour avec la convergence de plusieurs problèmes simultanés. Cette convergence provoquerait des situations délicates et inhabituelles susceptibles de déborder les capacités d’intervention des décideurs. J’ai beaucoup apprécié ce meeting à Barcelone, autant pour les interventions que pour son organisation que j’ai trouvé assez remarquable. Voilà le lien versl’agence qui s’en est chargée, si ça vous intéresse.

L’impression tridimensionnelle aidera le secteur de la construction à devenir naturel du point de vue du carbone.

La construction conventionnelle est responsable de la production de 27 % du dioxyde de carbone mondial. Les techniques alternatives telles que l’édition 3D permettent de maintenir la garantie.

Le secteur de la construction est responsable de la production de 27 % des émissions de dioxyde de carbone dans le monde. Comment faire en sorte qu’il soit beaucoup plus durable ?

L’impression tridimensionnelle constitue un remède possible, mais elle ne pourra devenir vraiment durable que si les matériaux et les procédures sont également écologiques.

Pour progresser, il faudra une collaboration entre les organismes de réglementation et les chefs d’entreprise, qui devront s’engager régulièrement pour s’assurer que plusieurs normes sont à jour concernant l’utilisation de matériaux de construction alternatifs.

Le développement de nos maisons nuit à notre habitat. La construction conventionnelle génère 27 % du dioxyde de carbone mondial. Les méthodes alternatives, comme l’édition tridimensionnelle, gardent leur garantie, mais il y a du chemin à faire avant que la construction ne soit vraiment respectueuse de l’environnement.

L’édition tridimensionnelle est une activité qui est déjà durable à l’heure actuelle. La procédure produit une petite fraction des déchets de la fabrication de bâtiments conventionnels, simplement parce que les entrepreneurs impriment précisément et uniquement ce qu’ils veulent vraiment. Elle ne nécessite qu’une petite usine avec un minimum de place pour les composants de stockage, et contrairement à une chaîne de création traditionnelle, l’impression tridimensionnelle ne nécessite pas d’énergie pour manœuvrer les mêmes composants d’une étape à l’autre.

Néanmoins, certains constructeurs utilisant des procédés écologiques dépendent néanmoins de composants conventionnels, tels que le béton. Le ciment représente à lui seul 8 % des émissions mondiales de CO2, ce qui annule pratiquement tout effet positif sur l’environnement que peut avoir l’édition tridimensionnelle.

Les avantages des techniques de construction alternatives comme l’impression 3D sont clairs comme de l’eau de roche

Des composants durables sont déjà disponibles à l’heure actuelle. Par exemple, le composite polymère est aussi solide et durable que le ciment – la pierre artificielle mise au point par Mighty Buildings pèse environ 30 % de moins que le béton et sa résistance à la traction et à la flexion est cinq fois supérieure. Ces composants innovants peuvent être conservés sous forme liquide ou semi-liquide compacte dans des barils, ce qui permet de toujours limiter l’empreinte du fabricant. Les avantages écologiques se poursuivent lorsqu’un développement est imprimé, car le composite polymère est un isolant supérieur aux matériaux traditionnels, ce qui minimise les émissions de la maison pendant sa durée de vie, au fur et à mesure qu’elle est habitée et utilisée.

Malgré les avantages des techniques de construction alternatives utilisant des matériaux durables, leur utilisation généralisée exige néanmoins le soutien des autorités de réglementation, des clients et des constructeurs eux-mêmes.

L’augmentation du coût du logement faisant souvent la une des journaux, le prix est un obstacle à la demande généralisée des consommateurs pour des options de construction respectueuses de l’environnement. S’il est vrai que les logements de la nouvelle ère coûtent actuellement beaucoup plus cher que les constructions traditionnelles, au fur et à mesure que le niveau augmente et que la construction publiée en 3D continuera à devenir plus efficace, les prix baisseront, permis de construire d’un batiment industriel ce qui permettra de réaliser une économie d’échelle. En outre, les clients désireux d’investir durablement dans l’achat de leur maison bénéficieront d’avantages en termes de dépenses à long terme, car les maisons écologiques ont une valeur patrimoniale plus élevée, des coûts de services publics plus faibles à long terme et sont beaucoup plus résistantes aux conditions climatiques extrêmes et aux catastrophes naturelles.

Les clients étant de plus en plus nombreux à adopter la construction durable, les constructeurs devraient rendre les maisons imprimées en trois dimensions beaucoup plus accessibles et le feront probablement. Il s’agit toutefois d’un défi – de nombreux acteurs du marché représentant diverses catégories devraient être régulièrement impliqués dans la transformation du marché. Pour les entreprises de construction existantes dont les modèles commerciaux sont profondément ancrés, la transition vers un modèle plus écologique pourrait prendre des décennies, mais franchement, elles ne disposent pas de tout ce temps. La création de béton est le troisième plus grand générateur de polluants CO2, bien plus que n’importe quel pays à part la Chine et les États-Unis. L’exploration pour le ciment est excessivement destructrice pour l’atmosphère, et l’obtention du sable fin nécessaire à la création du ciment peut également être nuisible et de plus en plus difficile, car la demande dépasse l’offre.

La décarbonisation du processus est extrêmement difficile, car les procédures de substances chimiques utilisées pour créer le béton de ciment émettent du CO2. Plutôt que de réadapter une technologie vieille de plusieurs générations pour la rendre durable, il est vraiment temps d’accepter des alternatives durables et d’étudier d’autres matériaux révolutionnaires. Les entreprises de construction conventionnelles devraient prendre la tête du secteur et tirer parti de leur pouvoir de marché pour promouvoir des composants et des processus durables, dans l’intérêt de tous.

Les règles constituent l’autre obstacle majeur à la croissance des alternatives de construction durable. Comme c’est souvent le cas avec les progrès, la technologie évolue plus vite que les réglementations ne peuvent suivre, et il existe de nombreux niveaux dans le secteur extrêmement réglementé de la construction, notamment les règles de construction à proximité, les permis, les autorités d’inspection respectives et les dispositions des accords. L’amélioration de la situation nécessitera une collaboration entre les régulateurs et les pionniers du secteur, qui devront s’engager activement pour s’assurer que de nombreuses normes sont à jour concernant l’utilisation de matériaux de construction alternatifs fabriqués à l’aide de l’édition tridimensionnelle ou de tout autre moyen. L’expertise technologique des startups peut être plus encline à perturber le modèle commercial conservateur et pourrait finir par être un moteur du développement durable.

La toute nouvelle génération de constructeurs de maisons durables possède les ressources nécessaires pour rendre le secteur de la construction plus écologique. Toutefois, pour accélérer le passage à des logements respectueux de l’environnement, ils doivent s’associer aux régulateurs et aux programmateurs. En fin de compte, l’obtention d’un bâtiment neutre en carbone dépendra des besoins des clients et de la volonté des grands constructeurs d’adopter des options plus écologiques et d’ouvrir la voie à une exécution généralisée.

Les pays en développement devraient être durement touchés par la récente crise financière. Cette colonne indique que sur la base des crises précédentes, les flux d’aide aux pays en développement devraient être en baisse de 13%. Cependant, les promesses des pays donateurs pourraient atténuer le choc cette fois-ci.
Le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE, forum des principaux bailleurs de fonds bilatéraux, a publié fin mars les chiffres 2008 de l’aide publique au développement. Il l’a annoncé à 119,8 milliards de dollars, le plus haut niveau jamais enregistré.
Ces chiffres autorisent un certain optimisme quant au respect par les donateurs de leurs promesses d’aide passées, mais ils se réfèrent à un cycle économique différent, à un monde où la crise financière avait à peine commencé à prendre de l’ampleur. La pression que la crise fait peser sur les pays donateurs pourrait bien les conduire à réduire leur effort d’aide, au détriment des pays en développement. L’ensemble de la communauté de l’aide est désormais davantage préoccupée par les conséquences possibles de la crise sur l’aide, plutôt que de se féliciter des niveaux d’aide élevés de 2008. Mais à quelles conséquences faut-il s’attendre ?
Les pays en développement et la crise financière
Les pays en développement devraient être durement touchés par la crise financière de 2008. Les flux de capitaux et les envois de fonds vers ces économies diminuent, alors que leurs propres ressources ne leur permettent pas d’adopter les paquets fiscaux que les pays riches mettent en place. La crise aura également des conséquences sur la viabilité de la dette à mesure que les exportations chuteront et que les déficits budgétaires augmenteront. De nombreux pays en développement souffriraient lourdement du fardeau supplémentaire des réductions de l’aide, alors que leurs sources de revenus se tarissent en raison du ralentissement de la croissance mondiale.
Pour répondre à ces besoins financiers criants, des appels ont été lancés pour augmenter immédiatement l’aide au développement. Birdsall (2009) estime qu’un billion de dollars doit être débloqué pour aider les pays en développement à faire face à la crise. Kharas (2009) exhorte les pays développés à accélérer les décaissements des fonds provisionnés bloqués par les exigences procédurales. Les pays les plus pauvres du monde n’ont accès à aucun prêteur en dernier ressort et les bailleurs de fonds pourraient jouer ce rôle. De tels appels sont lancés avec force, surtout parce que les donateurs peuvent ne pas agir en conséquence. Plus inquiétant encore, on s’attend en fait à ce que les donateurs réduisent leurs budgets d’aide. Malgré les derniers chiffres encourageants, le CAD a également averti que les pays donateurs devaient s’abstenir de réduire les budgets d’aide. Auparavant, le secrétaire général de l’OCDE et le président du CAD avaient envoyé en octobre 2008 une lettre aux chefs d’Etat pour éviter les coupes dans les budgets d’aide. Une réduction des budgets d’aide serait particulièrement malvenue à un moment où, en fait, davantage d’aide, dit-on, est nécessaire.
Un premier aperçu des données
David Roodman (2009) a lancé un débat en arguant que les budgets d’aide vont baisser à cause de la crise financière. Pour illustrer son propos, il a examiné les versements d’aide par la Finlande, frappée par une grave crise bancaire au début des années 1990. Ceux-ci ont dramatiquement chuté pendant la crise et il a fallu de nombreuses années avant qu’ils ne retrouvent leur niveau d’avant-crise. Il observe les mêmes schémas avec la Norvège, la Suède et le Japon, qui ont tous connu une crise financière. D’autre part, ces exemples peuvent être trompeurs. Premièrement, il se peut que la crise n’ait pas déclenché la chute ; au cours des mêmes années, de nombreux donateurs ont réduit leurs budgets d’aide, même s’ils n’ont pas connu de turbulences financières. La lassitude de l’aide » des années 1990 est bien connue et s’explique généralement par le début du scepticisme des donateurs quant à l’efficacité de l’aide, mais aussi par la fin de la guerre froide. Examinant l’évolution passée de l’aide et du PIB, Mold et al. (2009) proposent une vision plus contrastée, affirmant que l’aide semble assez résistante aux récessions et n’est pas corrélée à la croissance du PIB.
Un regard plus attentif sur le passé
Mes recherches (Frot 2009) suggèrent que si les pays donateurs se comportent comme ils l’ont fait par le passé, la crise financière réduira les budgets d’aide de quantités considérables. Pour dériver ce résultat, il utilise deux approches différentes. La première est basée sur l’argument de Roodman, mais l’établit sur des bases plus solides. Elle part du même constat que les bailleurs de fonds qui ont connu une crise dans le passé ont considérablement réduit leurs budgets d’aide dans les années qui ont suivi la crise. C’est ce que montre la figure suivante, où six crises sont exploitées (États-Unis en 1988, Japon en 1990, Finlande, Norvège et Suède en 1991, et Corée du Sud en 1997). Les lignes rouges verticales indiquent quand la crise a éclaté. L’année où il l’a fait est normalisée à zéro.
Mais, comme indiqué ci-dessus, cela ne constitue pas une preuve solide. Après tout, tous les bailleurs de fonds ont peut-être diminué leurs décaissements d’aide au cours des mêmes années. Cela invaliderait la causalité entre l’apparition de la crise et les coupes dans l’aide. Afin de vérifier cette explication alternative, je compare l’évolution de l’aide dans les pays en crise et dans les pays sans crise. Si la tendance générale est la même dans tous les pays, alors les crises financières en elles-mêmes n’affectent pas les budgets d’aide.
Je trouve le contraire, à tel point que les crises ont des conséquences importantes sur l’aide. Ils diminuent les budgets d’aide de 13 % en moyenne. Dans une autre estimation, je découvre que les crises ne font pas que diminuer l’aide, mais qu’elles modifient son évolution. En d’autres termes, les donateurs ont tendance à ralentir, et parfois à inverser, les trajectoires d’expansion du budget d’aide d’avant la crise. Ces résultats se retrouvent à PIB constant, de sorte qu’ils renvoient à un « pur » effet de la crise, et non à un simple effet de revenu où les donneurs ont moins de ressources à consacrer à l’aide.
La deuxième approche utilise des données à long terme et relie les variations des grandes variables macroéconomiques (PIB, chômage, déficit budgétaire) aux variations budgétaires. Un PIB plus élevé équivaut à avoir plus de ressources à consacrer à l’aide. Cependant, pour un niveau de PIB donné, un déficit budgétaire plus important, et donc un service de la dette élevé, peut réduire la marge de manœuvre budgétaire dont dispose le gouvernement. Enfin, un taux de chômage élevé indique généralement de forts besoins internes de dépenses publiques qui peuvent nécessiter une réduction de l’aide. Ces trois variables devraient être, et ont déjà été, fortement affectées par la crise actuelle. J’utilise des autorégressions vectorielles, une technique qui permet d’estimer les conséquences sur les budgets d’aide d’un choc sur l’une des trois variables macroéconomiques. Il répond à la question suivante; si la croissance du PIB s’avère cette année plus faible que prévu, quelle sera l’ampleur de la baisse des budgets d’aide dans les prochaines années ? C’est précisément le genre de question que soulève la crise. Je trouve qu’un choc négatif sur la croissance du PIB réduit considérablement les budgets d’aide. Les estimations varient d’un donateur à l’autre, mais dans de nombreux cas, un choc de croissance négatif de 1 % implique une réduction de 8 % des budgets d’aide cinq ans après le choc. Non seulement cette estimation est élevée, mais elle montre également que les crises ont des effets à long terme. En utilisant des données agrégées sur tous les donateurs, j’estime qu’un tel choc de croissance réduirait l’aide de quelque 7 milliards de dollars.
Faut-il s’attendre à ce que l’aide diminue ? Le passé suggère que nous devrions. La question devient alors de savoir si les pays donateurs agiront comme ils le faisaient auparavant. Compte tenu de l’ampleur de la crise actuelle, les institutions internationales et les pays donateurs ont déjà pris des mesures, ou du moins pris des engagements, pour faire face à ses conséquences pour les pays en développement. La Banque mondiale a décidé d’augmenter son soutien financier jusqu’à 100 milliards de dollars au cours des trois prochaines années, spécifiquement pour aider les pays en développement à faire face à la baisse des revenus. En décembre 2008, il a débloqué 2 milliards de dollars pour les pays les plus pauvres. Lors de la Conférence des Nations Unies sur le financement du développement à Doha en novembre 2008, les pays donateurs bilatéraux ont souligné la nécessité de respecter leurs engagements en matière d’aide, même au milieu du ralentissement économique actuel. Reste à savoir si ces promesses se transforment effectivement en actions. Si ce n’est pas le cas, cette recherche fournit des indications sur ce qu’il faut attendre des donateurs d’aide dans les années à venir.

Une motivation permanente au bien-être, Léonie pense que la santé est notre droit de naissance et que la « maladie » est probablement née d’un manque d’équilibre, d’une anxiété excessive ayant un impact sur le bien-être émotionnel et la fonction digestive, d’une mauvaise formation sur les choix alimentaires et d’interférences avec la création et la préparation des repas. La conscience et l’objectif sont tout. Son approche est simple mais efficace : s’occuper d’abord de la personne, puis la transmettre aux autres. Quelle est votre partie préférée de tout ce que vous faites? Faire une distinction. Les individus sont privés de contacts non intimes. En tant que conseillers naturels, nous avons le droit de toucher, d’informer, d’écouter, de résoudre des problèmes et de fournir un sanctuaire à votre mode de vie occupé. Abaisser les hormones corporelles d’anxiété avec des traitements entièrement naturels permet néanmoins à votre esprit de le faire. Les impulsions de votre esprit s’améliorent et les modifications physiques de la douleur, de l’inflammation et de la surpuissance émotionnelle permettent aux solutions de venir. Qu’est-ce que cela signifie exactement pour vous de créer une entreprise dépendante du système cardiovasculaire ? Exécuter ce qui correspond à mes valeurs fondamentales. Le bien-être est le numéro un pour moi. Une fois que j’ai motivé d’autres personnes à honorer la santé au départ, je comprends qu’elles sont beaucoup mieux en mesure de servir leurs autres domaines de vie prioritaires. Qui vous motive ? Ma mère de 90 ans et célibataire. Chaque jour, elle m’a informé que j’avais été une bonne personne, à quel point j’étais chanceux, à quel point elle m’aimait et tout le monde autour de moi, et je la pensais. Elle m’a enseigné le pardon de moi-même et des autres, et quand je me suis levé, elle m’a comblé d’amour. Mes deux parents m’ont appris l’amour, la confiance en un cœur agréable dont la plupart des choses possèdent un cycle. Comment avez-vous déjà découvert l’équilibre maman/partenaire/innovatrice/femme d’entreprise ? C’est vraiment une action d’équilibrage continue qui vacille constamment. Il y a beaucoup de honte à jongler avec ces rôles. À condition que je me concentre sur les meilleurs services de mon propre bien-être, je suis alors en mesure de payer cela aux membres de la famille, aux amis et aux clients. Nous montons un spectacle pour les enfants, nous devons donc en faire un grand spectacle. Aucun problème pour leur enseigner une excellente éthique fonctionnelle tout en concevant une vie que nous apprécions. Comment les expériences de pointe de votre propre vie vous ont-elles formées ? Les expériences maximales pour moi personnellement incluent l’accouchement de mes filles, les décès de mon premier mari, de mon père et de mon ami le plus proche, les relations amoureuses, la prise de parole en public et les voyages. Le mélange émotionnel de ces occasions a façonné ma durabilité, ma tolérance et mon appréciation. J’apprécie les relations et l’apprentissage, et j’aime dire oui à de nouvelles possibilités même si elles me font peur ! Qu’est-ce que la bravoure signifie exactement pour vous ? Le courage, c’est d’avoir la confiance nécessaire pour me transmettre personnellement, participer et contribuer du fond du cœur, malgré mes histoires d’inquiétude, de jugement et d’insuffisance dans ma tête (ego). Comment pouvez-vous identifier lorsque vous n’êtes pas en flux ? Et comment pouvez-vous vous remettre dans le flux ? Mon esprit devient agité et instable et souvent obsédé par moi. Je vais courir, je fais un « vérification du cou vers le haut » sur ce qui ne va pas et je remplace toute négativité avec un bon renforcement. Je fais attention à une certaine forme d’amélioration de soi la plupart du temps et j’arrive à aider d’autres personnes, ce qui m’empêche de tout faire pour moi. À quoi ressemble une vie saine pour vous ? Avoir la capacité physique réelle d’escalader un sommet de montagne si je choisis, d’avoir la réserve émotionnelle et vivante pour relever les défis et trouver les solutions, tout en contrôlant ma biochimie avec des repas sains et des choix de mode de vie. Quel est l’impact exact de l’exercice de bien-être d’une personne sur son pouvoir individuel et sa capacité à apparaître dans le monde ? Vraiment juste, les attracteurs de puissance défavorables rendent le corps faible. Les attracteurs d’énergie positive produisent de l’énergie dans le corps. Les facteurs de stress influencent la digestion, la santé intestinale, la réponse de défense, les voies neurologiques, la douleur, l’irritation et la capacité de rechercher des possibilités. Chaque fois que nous serons dans notre meilleur bien-être, nous attirons des expériences positives dans notre vie. Alternativement, lorsque la vie est difficile, nos expériences ressembleront à cela. Que voulez-vous que le monde apprenne ? Prenez soin de votre intestin, il contrôle les hormones, la fonctionnalité immunitaire, la production de neurotransmetteurs, le poids, les niveaux d’énergie, prévient les maladies et agit comme notre filtre énergétique. S’il est obstrué, l’énergie ne passe pas. Vos cellules peuvent être affamées d’un niveau de nutriments, ce qui pousse les désirs, la prise de poids, les sautes d’humeur, l’interruption hormonale, les niveaux d’énergie et la maladie. Quelle est la leçon la plus essentielle que vous aimeriez enseigner à vos enfants ? Pardon, seuil et appréciation. Nous avons maintenant de quoi devenir reconnaissants. Nous n’aidons personne en les jugeant – c’est généralement une projection de nos propres défauts. L’élégance commence par notre propre pardon.

Lors de mon entretien avec Patrick Davidson dans le cadre de Zoom, on ne croirait pas qu’il passe la majeure partie de son temps à l’envers dans un avion, à des vitesses et à des manœuvres qui ne peuvent être comparées qu’à la façon dont les ovnis se déplacent dans les films de science-fiction. Je ne sais pas à quoi ressemble habituellement ce type d’individu, mais Patrick a tout simplement l’air d’un homme terre-à-terre de Dock Elizabeth qui apprécie un bon braai le week-end. Ce qui fait de Patrick le candidat idéal pour devenir l’audacieux parachutiste qu’il est aujourd’hui, se trouve néanmoins sous la surface – dans ses gènes. Son père était un champion de voltige SA Limitless – Limitless étant le plus haut degré d’aptitude en voltige, un cran au-dessus de Advanced, et un cran en dessous de totalement fou. Avant même que la plupart des enfants de son âge n’aient enfourché leur premier vélo, Patrick était attaché à la chaise de co-pilote d’un des avions de son père, volant avec lui dès l’âge de 5 ans. Il a également obtenu son permis de pilote avant son permis de conduire, sans perdre un instant, le jour où il a eu 17 ans, « le plus jeune âge auquel vous êtes légalement autorisé à le faire ». La voltige aérienne a vu le jour pendant la Première Guerre mondiale, lorsque les pilotes d’avions de chasse ont réalisé que la capacité d’effectuer des manœuvres rapides et inattendues dans leur avion leur permettait d’éviter les avions ennemis. Les pilotes d’avion ont commencé à se constituer un arsenal de mouvements de voltige et, à la fin de 1916, un enseignement systématique des méthodes de voltige a fait son apparition. Poursuivant le combat, ces pilotes capitalisent sur les capacités obtenues en participant à des spectacles atmosphériques et à des exhibitions de voltige. En 1934, la première Coupe du monde de voltige aérienne se tient à Paris, avec 6 pays participants en Europe. En 1960, la voltige aérienne de compétition s’est développée au niveau mondial grâce à l’activité de la Commission mondiale de voltige aérienne et le premier championnat réel de voltige aérienne s’est tenu en République tchèque la même année. Il est clair que Patrick et son génial père prennent leur vol à la légère – et s’ils ne pilotent pas d’avions, ils en vendent et en achètent. Ils ont généralement entre 10 et 20 avions dans leur hangar à Seaview, en Pennsylvanie. Certains sont à vendre, d’autres non – par exemple, le Harvard où Patrick a passé sa licence et le Gipsy Tiger Moth de 1929 qui appartenait à son grand-père. Même si Patrick consacre la majeure partie de son temps à son entreprise de démolition et de déplacement de planètes, il essaie de faire un ou deux vols de ligne le week-end et le matin avant le travail. Le fait d’avoir un avion s’avère parfois utile : « Je fais voyager ma famille, je vole pour votre entreprise. Je vais sur des sites web dans tout le pays et souvent je considère les clients avec moi – comme un ‘avantage supplémentaire’.’ Avant Red-colored Bull, je n’ai jamais participé à des événements aériens, mais à d’autres occasions et concours [de voltige] », explique Patrick, mais il voulait vraiment s’essayer à la course aérienne. Une connaissance de l’époque, Greg Ritz, l’a donc mis en contact avec le superviseur local de Red Bull Sportsman, Josh Enslin. Il s’est avéré que, non seulement Red Bull cherchait à combler le vide laissé par le déménagement de Glen Dell, ancien pilote de SA Atmosphere Competition, mais Josh avait déjà organisé une conférence avec les représentants mondiaux de Red Bull. Il leur a présenté un CV vidéo de Patrick sur YouTube – « Et huit à dix jours plus tard, j’ai reçu une invitation pour un camp d’entraînement au Red Bull Atmosphere Competition », déclare Patrick. En plus de s’assurer une participation à la course Atmosphère ce jour-là, il a également décroché un parrainage complet pour la voltige aérienne. Depuis lors, Greg est devenu mon manager et un bon ami », assure-t-il. Aujourd’hui, Patrick a deux mois d’Atmosphere Race à son actif, en 2018 et 2019, ce qui représente un total de 11 courses dans des pays du monde entier, dont la Russie, la Hongrie, le Japon, la France, l’Autriche et les États-Unis. Pour se préparer aux compétitions et aux courses, Patrick aime se maintenir en forme grâce au VTT, mais, dit-il, « à l’approche d’un événement, j’arrête de m’entraîner », pour éviter les blessures. Il remplace donc son VTT par un vélo d’appartement. Et, sans surprise, « le temps passé en selle. Il n’y a pas de remplacement pour ça. Cependant, l’entraînement pour les épreuves aériennes est différent de celui des compétitions de voltige. Bien que la course atmosphérique exige beaucoup moins de planification que la voltige aérienne de compétition, il est plus difficile d’enseigner pour cette dernière, simplement parce que « l’avion que je possède est complètement différent de celui que je pilote pour votre course », déclare Patrick.

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Ce fut un cri de ralliement pour les militants et un point de discussion clé pour les diplomates. Depuis des décennies, le réchauffement climatique de 2 degrés Celsius (3,6 degrés Fahrenheit) est considéré comme une ligne de franchissement interdit dans la politique climatique, une température à laquelle les dommages cataclysmiques et potentiellement permanents de la planète prendraient racine.
Les pays qui ont signé l’accord de Paris de 2015 se sont engagés à maintenir le réchauffement climatique bien en dessous »de 2 degrés Celsius de réchauffement depuis la révolution industrielle. Les politiques nationales et les accords internationaux sont évalués pour déterminer dans quelle mesure ils peuvent aider à atteindre cet objectif. Il y a un sentiment général que si les gouvernements du monde travaillent assez vite et assez fort, nous pouvons toujours éviter le pire.
Mais que se passerait-il si cet objectif n’était pas aussi réaliste que beaucoup l’ont supposé?
En aucun cas, 2 degrés – d’un point de vue scientifique – ne doivent être considérés comme une cible sûre », a déclaré Peter Frumhoff, climatologue en chef à l’Union of Concerned Scientists.
Selon Frumhoff, il y a 15 à 20 ans, les climatologues pensaient que 2 degrés de réchauffement éviteraient des changements climatiques catastrophiques. Notre compréhension des risques climatiques était que 2 degrés C serait une cible raisonnablement sûre et réalisable. »
Au fil du temps, cependant, des recherches plus récentes – plus récemment le rapport spécial du Groupe intergouvernemental des Nations Unies sur les changements climatiques – ont indiqué que 1,5 degrés C est une cible plus sûre et plus scientifiquement solide. (Sidenote effrayant: Nous avons déjà chauffé d’environ 1 degré Celsius depuis l’époque préindustrielle. Oups.)
Mais même si les militants et certains gouvernements ont poussé vers des objectifs plus stricts, 2 degrés sont restés. L’Accord de Paris s’engage à poursuivre les efforts »pour maintenir le réchauffement à 1,5 degré, mais 2 degrés est apparu comme une sorte de terrain d’entente entre les pays qui se disputent le changement climatique.
Le problème est qu’aucun des deux objectifs n’est actuellement possible sans le déploiement massif et massif de technologies qui n’existent pas encore. Oui, nous devrons améliorer les sources d’énergie renouvelables, comme l’énergie éolienne et solaire, et construire de meilleures batteries pour tout stocker. Mais la possibilité d’atteindre cet objectif de 2 degrés en réduisant à lui seul les émissions est devenue pratiquement nulle.
À ce stade, cela nécessite des investissements importants et le développement de technologies dites d’émissions négatives pour aspirer le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Les émissions de dioxyde de carbone devraient atteindre zéro net au milieu du siècle; ce qui signifie que nous aurions besoin de commencer à développer la technologie, euh, maintenant.
Il ne nous reste qu’une quantité limitée de carbone à brûler, si peu que même avec des réductions extraordinairement importantes de la consommation d’énergie et une augmentation rapide des énergies renouvelables, il n’est pas possible de maintenir le réchauffement à 2 degrés. À moins qu’il n’y ait en quelque sorte un moyen de revenir en arrière et d’annuler ce que les plus gros émetteurs ont fait.
C’est là qu’interviennent les soi-disant émissions négatives. En 2014, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies a publié une nouvelle évaluation de l’état du climat. Ce rapport contient quelque chose de surprenant; les scientifiques et les modélisateurs pensaient toujours que 2 degrés étaient possibles. Mais ils ont dû introduire une nouvelle variable.
Le rapport de 2014 comprenait quelque chose de nouveau – une énorme dépendance à l’égard de la bioénergie avec capture et stockage du carbone », a déclaré David Victor, professeur de relations internationales à l’Université de Californie à San Diego.
Six ans plus tard, la bioénergie avec capture et stockage du carbone reste relativement non testée (bien qu’il y ait une raison récente d’optimisme). Il s’agit de faire pousser des cultures, de les brûler comme combustible, de capturer les émissions subséquentes et de les stocker profondément sous terre. L’an dernier, il n’y avait que cinq exemples de technologie dans le monde, aucun fonctionnant à grande échelle. Le dernier rapport de l’ONU indique que nous en aurions besoin de beaucoup pour atteindre l’objectif de 2 degrés.
Combien? Les experts estiment qu’il faudrait environ 500 millions d’hectares de terres – une superficie 1,5 fois la taille de l’Inde.
Du point de vue de la modélisation, la raison pour laquelle nous voyons autant de capture et de stockage de carbone est que les modèles voient le système énergétique existant et voient cet objectif héroïque incroyable », a déclaré Victor. Ils déplacent donc toutes les puces du circuit dans ces technologies de réduction profonde: capture et stockage du carbone, bioénergie avec capture et stockage du carbone… et ils font tout cela parce qu’ils ne peuvent pas résoudre l’équation. Ils ne peuvent littéralement pas y arriver d’ici. »
Essentiellement, comme il est impossible d’atteindre la limite de 2 degrés basée uniquement sur l’atténuation, les modélisateurs doivent supposer que nous éliminerons en quelque sorte les émissions de l’atmosphère plus tard.
Certains experts ont critiqué l’utilisation d’émissions négatives dans la modélisation. Selon Oliver Geden, directeur de l’Institut allemand des affaires internationales et de la sécurité, les technologies d’émissions négatives ont principalement été utilisées pour masquer les échecs de l’action internationale – la forme de modélisation consistant à donner un coup de pied dans la boîte. Émissions négatives, Geden fait valoir qu’il nous permet d’imaginer que 2 degrés sont possibles, même s’il devient de plus en plus hors de portée.
Victor est d’accord. Nous devons comprendre que nous n’allons pas atteindre les objectifs dont nous avons parlé », a-t-il déclaré. L’objectif de 2 degrés est probablement hors de portée; le revers de la médaille est que le pire scénario climatique n’est probablement pas dans les cartes non plus.
Cela ne signifie pas que les émissions négatives ne devraient pas faire partie de l’image. Mais les experts estiment que cela signifie que les décideurs et les négociateurs devraient être plus transparents que l’objectif vers lequel ils ont travaillé exige l’adoption de technologies à une échelle qui n’existe tout simplement pas encore.