La sécurité des pistes est le premier groupe à risque de l’industrie aéronautique. Avec une étude récente d’Airbus révélant que les sorties et les sorties de piste ont pris en compte 36% des déficits de coque et 16% des accidents mortels entre 1999 et 2019, les aéroports internationaux de toute taille doivent pouvoir se préparer, réagir et finalement minimiser l’impact des problèmes de piste dangereux. Comprenant que la sécurité des pistes est essentielle, la nouvelle méthodologie de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour évaluer et confirmer les conditions de surface des pistes, souvent appelée format de rapport mondial (GRF), obligera rapidement les aéroports à documenter les problèmes et les contaminants tous les 3 piste. GRF est le résultat des travaux de l’OACI Rubbing Job-Pressure, qui a été reconnu en 2008, dans le but de développer une technique harmonisée à l’échelle mondiale pour évaluer et confirmer les conditions de surface des pistes. Le travail a été soutenu par différentes sections et groupes d’experts tels que FAA TALPA. En vertu des nouvelles règles GRF de l’OACI, le personnel de l’aéroport doit évaluer et signaler l’état de la piste, transmettre ces informations dans la structure correcte et documenter immédiatement tout changement substantiel afin d’améliorer la sécurité de la piste. Comprenant une évaluation de la piste par un être humain, le GRF de l’OACI permet aux inspecteurs de piste formés d’utiliser une matrice de problèmes de piste pour désigner un code d’état de piste pour chacune des 3 zones de piste. Ces règles sur l’état de la piste sont accompagnées d’informations sur le contaminant de surface en fonction de son type, de sa profondeur et de sa couverture pour créer un document sur l’état de la piste. En créant des techniques d’évaluation standard et des rapports sur les problèmes de piste, qui comportent deux parties : le calcul des performances de l’avion et la connaissance de la situation, le GRF permet aux décideurs des terminaux d’aéroport d’aider à réduire les risques probablement les plus graves pour la sécurité aérienne. Les pilotes d’avion utilisent ces détails pour connaître les performances de leur avion en corrélant le code d’état de la piste et les contaminants avec les informations sur les performances globales du constructeur de l’avion, ce qui aide les pilotes à effectuer des calculs de performance d’atterrissage pour les pistes humides ou polluées. Le GRF permet également aux pilotes d’avions de signaler leurs propres observations de problèmes de piste sous la forme d’une action de freinage observée, pilote d’avion vérifiant ainsi le code ou alertant le personnel d’exploitation de l’aéroport de l’évolution des problèmes. Bien que ces évaluations d’êtres humains constituent la base de référence pour les dimensions qui aident les producteurs de choix à déterminer s’il est sûr pour un avion d’atterrir ou de décoller, les observations faites par différents inspecteurs humains pour étayer l’évaluation de la piste peuvent être irrégulières, ce qui les rend non seulement difficiles à comparer les uns aux autres, mais aussi beaucoup moins associés à l’état réel de la surface. Lorsque la norme GRF est reconnue pour la sécurité des pistes, suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle législation, les aéroports peuvent commencer à compléter les observations humaines avec une technologie de capteur avancée pour améliorer la surveillance, l’évaluation et la documentation des problèmes de piste en temps réel. La combinaison de l’évaluation humaine avec des données météorologiques précises et des mesures cohérentes de l’état des pistes peut contribuer à améliorer considérablement l’efficacité opérationnelle. Les technologies de capteurs modernes sont capables de collecter et d’envoyer avec précision des informations sur l’état de surface et la chaleur d’une piste afin de garantir que les décideurs disposent d’une image plus efficace, objective, cohérente et précise des problèmes affectant les opérations d’entretien des pistes. Des capteurs de véhicule de téléphone portable, soutenus par des détecteurs de piste fixes, peuvent être utilisés pour évaluer les conditions de piste. Si les informations de zone fixe révèlent une modification substantielle, une évaluation de l’état de la piste beaucoup plus détaillée avec un indicateur mobile est déclenchée. La voiture de flotte avec le capteur de téléphone portable peut alors pousser la piste pour collecter des informations complètes sur les problèmes sur toute la longueur de la piste. Avec des systèmes de capteurs à leur disposition, divers inspecteurs peuvent évaluer et signaler les problèmes de piste de manière régulière, leur permettant d’atteindre les mêmes conclusions concernant exactement les mêmes problèmes. De plus, les capteurs éclairent le personnel du terminal de l’aéroport pour qu’il se concentre sur d’autres facteurs de condition, tels que les risques de dommages causés par des objets étrangers et accélèrent le flux de travail GRF normal, ce qui augmente encore l’efficacité. En déployant des technologies de capteurs couplées à un système d’intégration pour la consolidation des informations, la confirmation et les notifications, les aéroports internationaux peuvent exprimer aux pilotes des informations précises et en temps réel sur les problèmes de piste dans des termes cohérents et facilement compréhensibles (le format textuel dépendant du contenu requis par le GRF de l’OACI ) afin qu’ils puissent déterminer si le retrait ou l’atterrissage sera sûr. Grâce à des informations précises en temps réel, les aéroports internationaux peuvent en outre mieux comprendre où et quand l’entretien des pistes est nécessaire, quels équipements et matériaux sont nécessaires, et si les pistes doivent éventuellement être fermées temporairement ou si les vols doivent être complètement annulés.

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