Un pilote et demi dans l’avion, voilà ce que vous auriez pu trouver dans un Cessna 150 le week-end dernier, dans le ciel de Cannes. La moitié de pilote n’étant autre que moi-même. Car je pilotais alors pour la première fois. J’étais en week-end chez des amis quand, sur un coup de tête, j’ai voulu m’essayer au pilotage. Coup de chance, j’ai trouvé un instructeur, un avion et un créneau pour me lancer. Et je dois dire que j’ai bien apprécié cette petite équipée impromptue ! Je m’attendais à ce que le fait de piloter soit compliqué, mais en réalité, c’est assez facile. En fait, on peut même passer son PPL bien avant son permis B ! Et l’on comprend vite pourquoi une fois aux commandes. Piloter, c’est en fait plus facile que de conduire une voiture. Imaginez : il n’y a pas de boîtier de vitesses, et en vol, il y a un peu moins d’obstacles que sur terre ! Ce qui explique qu’on peut avoir son sa licence pilote quelques années avant la majorité. En fait, j’ai tellement aimé cette petite heure dans le ciel que j’en suis venu à me demander pour quelle raison je ne l’avais pas fait avant. C’est d’autant plus mystérieux qu’il y a un aéroclub à 5 bornes à peine de mon domicile. Pourquoi ai-je sauté le pas loin de chez moi ? J’ai remarqué que même quand il y a un tas d’activités possibles autour de chez soi, c’est toujours lorsqu’on est loin de la maison qu’on s’oblige à vivre de nouvelles expériences. Je ne sais pas à quoi c’est dû. C’est comme si on ressuscitait son goût pour l’aventure du simple fait de quitter son chez soi ! Mais à mon avis, on réduit considérablement le nombre d’expériences qu’on pourrait faire en procédant ainsi. Du coup, je pense que je vais me donner un coup de pied aux fesses pour me « forcer » à faire des activités autour de chez moi. Ce n’est pas toujours évident de se bouger quand on est pris dans le quotidien, mais je pense que ça vaut le coup. Je vous mets en lien le site où j’ai trouvé mon stage de pilotage d’avion, si vous voulez en savoir plus. Plus d’information est disponible sur le site de l’organisateur de ce pilotage en avion à Cannes. Suivez le lien.

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Il faut reconnaître que ce sont les criminels qui ont poussé à la “démocratisation” du concept de la cybersécurité, en étendant leur champ de bataille vers les usagers de l’informatique familiale avec des scénarios d’attaque bien plus élaborés que les bons vieux virus, mais surtout, avec des bénéfices monétaires bien plus importants que ce que nous pouvions constater il y a encore une dizaine d’années. Ce constat est notamment l’une des conclusions que nous tirons de ce que le CLUSIF présente, année après année, lors de son Panorama de la Cybercriminalité. Les petites entreprises ont d’abord été atteintes de manière presque involontaire, par ces attaques destinées initialement au “grand public”. Mais si les “armes” destinées à attaquer les petites entreprises (et parfois les grandes) sont similaires, il est toutefois possible de mettre en avant trois points différenciateurs : • premièrement, les dommages sont bien plus importants pour une PME que pour un particulier (par manque de mesures de contention et de réaction, les conséquences d’une attaque peuvent même être, hélas, plus importantes que pour une grande entreprise). • Deuxièmement, la “cyber-escroquerie” de type “Cryptolocker” ou autre, est bien plus profitable que chez un particulier (ce type d’attaque peut par ailleurs se combiner avec d’autres visant typiquement les grandes entreprises, comme par exemple “la fraude au PDG”). • Troisièmement, les petites entreprises sont attaquées pour atteindre les grandes avec lesquelles elles sont en relation : l’attaquant suppose, avec raison hélas, que les PME, moins protégées, constituent un excellent point d’entrée vers les informations et/ou l’informatique des grandes entreprises (voir, par exemple:https://www.cnil.fr/fr/la-societe-orange-sanctionnee-pour-defaut-de-securite-desdonnees-dans-le-cadre-de-campagnes).