[Chronique] Son mari porte le pantalon au nombril. Mais, en termes de style, ce n’est pas lui qui porte la culotte. Ici, en 1975, Bernadette Chirac a la tête haute. Que cherche-t-elle comme ça, du regard ? Du réconfort, peut-être. A 42 ans, elle est en souffrance. L’homme qu’elle a épousé dix-neuf ans plus tôt vient d’être nommé premier ministre et s’est épris d’une journaliste du « Figaro ». Elle le sait, elle l’a vu. Son couple vacille mais Bernadette soigne les pparences. Brushing bouffant et twin-set Chanel (regardez le double C sur les boutons) : pour une fille de la haute, née Chodron de Courcel, voilà des valeurs refuges.