Un séminaire à Rome, auquel j’ai assisté la semaine dernière, voyage CE Rome m’a permis de contempler plusieurs contenus de marque fournis par les marques. Et en les considérant, j’ai été stupéfait de remarquer que de nombreuses marques n’ont pas intégré la base en la matière : un grand nombre des contenus exposés était effectivement aucun intérêt, et ceux-ci étaient certainement destinés à être des échecs dans les grandes largeurs. On ne le répètera jamais assez : dans le champ du contenu de marque, la qualité éditoriale est la condition principale de la réussite. Elle n’est pas toujours suffisante, mais elle est en tout cas impérative. Il faut comprendre que sur le secteur des contenus, le but ne se réduit pas à produire un contenu de meilleure qualité que la marque rivale : les contenus de marque doivent en réalité concurrencer l’ensemble des contenus proposés, y compris ceux produits par les médias classiques. La cible peut regarder un court-métrage réalisé par une marque ou le dernier film à grand spectacle, peut choisir de se repasser dvd collector de Beyoncé ou le documentaire d’un festival mis en place par Durex. En fin de compte, les marques se doivent de présenter des contenus à forte valeur ajoutée, et elles ne s’avèrent pas nécessairement à la hauteur. Les contenus sont déjà si riches, pourquoi les spectateurs irait-il s’enchaîner à des contenus de marques ? Les contenus vus comme sans valeur ajoutée sont donc assurés de passer inaperçus dans la sphère insondable des contenus qui apparaissent chaque jour et qui restent noyés dans la masse, comme tous ces romans proposés à chaque rentrée littéraire et sont un échec. Certaines marques qui proposaient leurs contenus lors de ce congrès à Rome n’ont visiblement pas pris acte de ce devoir de qualité. Or, celle-ci est d’autant plus un prérequis que beaucoup de gens n’estime pas que la conception de contenu par les marques aille de pair, ni qu’elles soient compétentes pouren proposer. Il leur faut donc gagner la confiance du public, et la qualité d’un contenus est la meilleure manière de soutenir la pertinence de celui qui le propose.

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